N° 11 - Deuxième semestre 2005 - Tout, vous saurez tout sur Chaligny !

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Sommaire :

Editorial de la Mère Mâmiche

Entre l'inauguration de la nouvelle place Stanislas et not' coq qui n'en pouvait plus sur le sommet de l'église , il s'en est passé des choses !

Il faut que je vous dise aussi, mais c'est technique comme qui dirait, nêmme ! Eh bien, comme j'ai mis beaucoup de photos sur cette page, y en a qui veulent pas s'afficher tout de suite, les peutes ! Allez savoir pourquoi ? En tout cas, c'est tout simple : il suffit de faire un clic droit sur la petite croix qui remplace la peute image, puis de cliquer sur : "afficher l'image". Normalement, tout devrait bien se passer, sinon faut me le dire, surtout n' vous gênez pas, c'est pas la peine de faire des âties pour ça. Votre Mère Mâmiche est pas fièrotte, pour ça non ! "C'est l'informatique" qu' y disent tout l' temps. C'est bien vrai, les ordinateurs, ça ne pense qu'à nous faire des attrapes en veux-tu, en voilà, nêmme donc !

 

Ces peutes jaloux de Nancy

Môn Dieu don, ces peutes jaloux de Nancy !

Not' village est si biau, avec ses trottoirs en porphyre tout neufs, que les gens de Nancy faisaient la poute en zieutant leur place Stanislas qu'avait drôlement besoin d'un coup de torchon, nêmme !

Eh bien, regardez voir maintenant comme elle est belle, aussi belle qu'du temps de not' Stanislas ! Et c'est pas pour dire, mais y a tellement de loupiottes qu'les rues retirent de la Galerie des Glaces du châtiau de Versailles.

Finalement, les gens de Nancy sont moins hartard qu'dans les années soixante, quand la place servait de parking aux voitures garées tout partout ? Môn Dieu don, qu'elle était peute, la place !

A c't'heure, Nancy, c'est pas comme not' village, mais c'est biau quand même, nêmme !

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26 septembre 2005 - Coopette, Corso, c'est fini !

 
Môn Dieu don ! Regardez-moi voir ça ! C'te pelleteuse croque not' Coopette aussi facilement qu'un piot mange un biscuit.
Ca va quand même faire tout drôle de ne plus la voir là, nêmme ! Pensez donc, depuis l'temps qu'elle était là !
C'était l'usine qui l'avait construite en même temps qu'les Cités, vers 1903 et c'était une succursale de la Coopette de Neu-Neu !
Imaginez voir : tous ces habitants des rues du Bouchot, du Ruisseau et de Courberaie, fallait bien qu'ils mangent, ces braves gens, nêmme !

La Société Coopérative des Mines et Usines de Neuves-Maisons

Le gérant habitait au rez-de-chaussée du bâtiment benjoindant (ousqu'est le Foyer des Jeunes maintenant, nêmme !) et le premier étage était loué.
Nos anciens se souviennent bien du René Réveillé, le premier gérant, et de sa fille qui faisait la caissière : "un homme comme on n'en trouvera jamais un pareil", nêmme !
Et pis, quand on demandait : "ousque t'habites ? On répondait : "dans le quartier de la coopette, au-dessus de la coopette...". C'était toujours la coopette, même après qu'elle soit devenue le Corso.
Aujourd'hui, la Coopette, le Corso, c'est bien fini ! et c'est bien triste pour les anciens du quartier, nêmme !

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20 octobre 2005 - Reprise des travaux de l'église

Rue Edmond Pintier

Rue Edmond Pintier
En venant de la place de la République
Collatéral sud
C'est reparti pour deux mois... enfin, s'il ne fait pas trop mauvais ! C'est qu'ça commence à faire un peu crû, nêmme ! Enfin, si tout va bien, not' église aura bientôt son toit en "tige de botte" (c'est l'architecte des Bâtiments de France qui les veut), au lieu des tuiles mécaniques , des ardoises pour le clocher et on va briquer son coq, sa croix et sa boule. Sûr qu'on va pas la reconnaître not' église, nêmme !
Toit de l'église
Je n'savais pas c'que c'était que les tiges de bottes, mais l' Robert m'a expliqué. Dans les temps très anciens, la plaque d'argile, quand elle était encore malléable, était mise en forme sur la cuisse avant cuisson.
Y devaient sûrement mesurer les cuisses avant d'engager leurs ouvriers pour être sûrs d'avoir des tuiles à peu près toutes pareilles :-)
Tiges de bottes Tiges de bottes

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17 novembre 2005 - Un Ancien nous quitte !

L'Jeannot, not' cousin, nous a quittés pour toujours ! Il va nous manquer, le ouaré, nêmme ! C'est vrai ! Il n'a pas eu une meilleure vie qu'les autres, mais il était comme nos ceps de vigne, nêmme ! Grêle, gel, maladies, ils supportent tout et reverdissent au printemps ! Not' Jeannot était comme eux : bien ancré dans la vie, toujours prêt à rire d'elle et de lui-même !
A la retraite, il a pris son crayon et son pinceau et a dessiné et peint not' village, encore et encore. C'est qu'il l'aimait, not' Chaligny.
Rouatez voir la photo de gauche :
 
C'est not' Jeannot qui a peint tous les objets sur sa cheminée. Il n'a pas cherché à devenir célèbre, pour ça non ! Il a simplement fait ce qui le rendait heureux : peindre, dessiner, créer.
Si j'vous cause de not' cousin, l'Jeannot, c'est qu'il était une source inépuisable de souvenirs pour vot' Mère Mâmiche : il avait tellement écouté sa grand-mère Augustine qu'il connaissait des tas de choses sur nos Anciens !
Il avait même aidé son copain, le Bernard Perrin quand il avait fait son livre sur Chaligny (Histoire méconnue de ma vallée, imprimerie Christman, 1985). Il aimait tellement le village, son histoire, et les Vaudémont... surtout l'Alice qui avait été enterrée à l'abbaye de Clairlieu.

Dessin Jean G., viticulteurs champenois à Chaligny

Un dessin du centre de not' village avec les viticulteurs champenoisqui étaient trop contents de venir chercher not' vin de Chaligny, tellement qu'il était bon, nêmme ! Ya bien des peutes gens pour dire le contraire, mais c'est pas parce qu'on aime pas not' vin qu'y faut en dégoûter les autres, nêmme !

Jean G. le 23 juin 2005 à Clairlieu

Not' cousin, le 23 juin dernier, à la résidence de Clairlieu, devant son logement avec son piot jardin de fleurs.

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Première neige à Chaligny !

25 novembre 2005 : la neige !

25 novembre 2005

La neige est arrivée à Chaligny...

Môn Dieu don ! Ca y est ! La neige est cheu nous !

Pas beaucoup, mais un peu tout de même ! En tout cas assez, pour nous donner envie de passer plus de temps sous la couverte, nêmme !

 

 

Coq de l'église

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Fin novembre 2005 : mise en place des échafaudages pour l'église

29 novembre 2005

Ya pas à dire, c'est pas des ambêches, ces couvreurs-là, nêmme ! Ils ont drôlement bien travaillé : l' toit de la nef est déjà presque tout fait, nêmme ! Y faut assez que not'église soit bien couverte, parce que le mauvais temps arrive !
Aujourd'hui, ils ont commencé à monter les échafaudages pour la refection du toit du clocher.
Ben, croyez-moi si vous voulez, mais c'est pas vot' Mère Mâmiche qui monterait là-dessus ! Pour ça, non ! C'est pas pour faire des âties, mais c'est bien trop haut et j'aurais bien trop peur d'attraper le tournisse, nêmme !

 


30 novembre 2005

Regardez-moi voir ces apôtres-là qui sont perchés tout là-haut !
A c'te altitude, ça doit faire cru, mais pas question de leur donner une lichette de notre bonne mirabelle ! Non ! Môn, c'est pas qu'on est des rapiâts, mais faut bien qu'ils redescendent sans se casser la margoulette, nêmme !
Dommage qu'il ne fasse pas plus biau, le panorama sur notre vallée de la Moselle, ça doit être quéque chose vu de là-haut !
Enfin ce qu'il y a de bien, c'est qu'on n'est pas gêné pour circuler avec nos voitures, nêmme !
Faut pas être des ambèches pour monter tout ce mécano : en quatre jours, c'était tout fini ! Maintenant, y peuvent même attraper le coq pour voir s'il a besoin d'être briqué. Par dessus les toits, on peut rouater not' forêt de Haye qui était si belle avant la tempête de 1999. Regardez voir ça, ça fait pitié, nêmme, de voir tous arbres clairsemés, aussi clairsemés que les cheveux sur la pouillate du Mimile, nêmme !

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4 décembre 2005 : la Sainte Barbe

Dimanche, c'était la sortie annuelle de not' Sainte Barbe.
Croyez-en vot' Mère Mâmiche, elle était toute contente d'aller faire un tour dans Chaligny et rouater tous les changements.
C'te année, elle a été gâtée avec tous ces échafaudages jusque tout en haut du clocher, nêmme !
La photo à gauche, c'est quand elle arrive et celle de droite quand elle sort de l'église, après la messe en son honneur.

La photo-là, au-dessus, est une charge comme celles que les mineurs faisaient sauter à la mine.
Maintenant, ça sert à faire des "coups de mine" au moment de l'élevation, pendant la messe.
 
Nos anciens mineurs commencent à venir vieux, nêmme ! Alors ce sont leurs fils qui ont porté not' Sainte Barbe, pas peu fiers d'arborer le casque et la lampe frontale de leurs pères.A l'église, plein de monde attendait l'arrivée de la Sainte Barbe : plus 250 personnes qu'y z'ont dit dans le journal !
Et pis, pour la musique, on a été gâtés avec l'harmonie municipale et la chorale du Val de Fer et ses trois violons, le Michel T. à l'orgue électronique et le Gilbert R. à la direction. Le Gilbert P. a chanté la chanson de Pierre Bachelet : les Corons. C'est si biau qu'on avait un peu tous la larme à l'oeil, surtout quand y z'ont parlé du Domino, vous savez bien, mais oui, le Marcel Dominioni qu'aurait eu 100 ans c'te année s'il était pas mort avant. Y a pas à dire, mais le comité de la Sainte Barbe, il a bien fait les choses.
Après la distribution de brioche, on est tous allé prendre l'apéritif à la salle polyvalente et cancatter sur l'ancien temps et sur la belle cérémonie de c'te année, nêmme !

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9 décembre 2005 - Le coq de l'église

Coq du clocher de l'église
Môn Dieu don ! Regardez voir not'cousin, le Robert, qu'est monté tout en haut du clocher avec Mr le Maire et Mr le Responsable de not' commune ! Sûr que not' Robert n'a pas fait d'âties pour aller rouater le coq du clocher de not' église. Et not'maire, sûr qu'il n'a pas le tournisse, mais il faut bien qu'il voye où passent les sous de la goyotte de la commune, nêmme !
Et puis, vous ne me croirez jamais, mais ces échafaudages qui ne sont que des tubes assemblés qu'on dirait un Mécano... eh bien, croyez-moi si vous voulez, mais avec leurs 15 tonnes, nêmme, vaut mieux les voir contre le mur de not' église que les recevoir sur l'pied !
Ça ne faisait pas bon chaud à cette altitude, nêmme ! Y avait même un petit vent qui pinçait et malgré son bonnet qui protégeait sa pouillatte, ça n'a pas empêché not' cousin de béheuter un peu le soir. La Vévette, la mère de vot' Mère Mâmiche, connaissait un bon remède : un bon grog et vite sous la couverte, et tout allait bien le lendemain, nêmme !
Parait que not' coq ne vaut plus tripette ! Faut dire que ça fait un moment qu'il est là à rouater dans toutes les directions. Et puis, il a même du plomb dans l'aile et dans la queue. Faut être vraiment beûlou pour prendre le coq d'un clocher pour un canard sauvage !

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